Le château médiéval de Rauzan

Le rocher de Rauzan était historiquement occupé depuis l'Antiquité. Au XIIIe siècle, c'est Jean-Sans-Terre roi d’Angleterre et duc de Guyenne (1167-1216) qui conduit la construction de ce château féodal.

La grotte Célestine

La Grotte Célestine de RAUZAN, un lieu unique en Gironde à 40 km à l’Est de Bordeaux.

L'église Saint Pierre

La commune de Rauzan abrite l’église Saint-Pierre, vestige du XIIe siècle remanié au fil du temps. La paroisse de Rauzan est attestée depuis 1250. Au XVIe siècle, elle est mentionnée comme prieuré de l’abbaye de Blasimon.

Château Villotte

Au XVIIIe siècle, Jean Joseph de Borie, Bertrand Roy, conseiller du roi et maire de Rauzan, puis le sieur de Garossy, bourgeois de Bordeaux, en sont successivement les propriétaires du château.

Hôtel de ville

GParfaitement restaurée, la bâtisse qui abrite l’hôtel de ville de Rauzan date du XVIIIe siècle.

Abbaye Saint-Nicolas de Blasimon

L'abbaye Saint-Nicolas de Blasimon, autrefois dédiée à saint Maurice, a été bâtie dans la vallée de la Gamage. C'est l'un des rares édifices à avoir transmis un patrimoine figuré roman. Il s'agirait de l'ouvrage d'un atelier saintongeais, de Saint-Jean-d'Angély.

La première mention d'une abbaye à Blasimon remonte à l'an 980.
Le bâtiment a été édifié entre le VIIIe et le XIVe siècles. La découverte des fondations anciennes et le patronage de saint Maurice, dont le culte est présent dans la région dès le Ve siècle, semblent confirmer cette hypothèse.

La façade est remaniée en 1150, mais les travaux de rénovation sont interrompus et ne reprennent qu'à la fin du XIIe siècle. Les bâtiments conventuels jouxtent l'église.

Il reste de l'abbaye Saint-Nicolas une église et une tour. Ces vestiges sont particulièrement remarquables, notamment une magnifique façade décorée, ainsi que des chapiteaux dits "à tête".

Portail de l'abbaye Saint-Nicolas

Les sculptures du portail de l'abbatiale Saint-Nicolas de Blasimon sont typiquement romanes, aux nombreux motifs végétaux. Sur les cinq voussures du portail sont développés les thèmes de l'Agneau adoré par les anges et des Vertus terrassant les Vices. Des scènes de chasse et des luttes symboliques sont également représentées. C'est l'un des portails les plus finement sculptés de l'Entre-Deux-Mers.


Sources : Jean-Claude Tillier, Sauveterre-de-Guyenne à travers l'histoire jusqu'à l'aube du XXe siècle, Imprimeur Dumas, Saint-Étienne, Sauveterre, 1996

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The abbey of Saint-Nicolas Blasimon, formerly dedicated to St. Maurice, was built in the valley of the Gamage. This is one of the few buildings to have transmitted a heritage featured novel. This would be the work of a workshop Saintonge, Saint-Jean d'Angely.

The first mention of a Blasimon Abbey dates back to 980. The building was built between the eighth and fourteenth centuries. The discovery of ancient foundations and patronage of St. Maurice, whose cult is present in the region from the fifth century, seem to confirm this hypothesis.

The facade is revised in 1150, but renovations are interrupted and not resumed until the late twelfth century. The convent buildings adjacent to the church. Remains of the abbey Saint-Nicolas church and a tower. These remains are particularly noteworthy, including a magnificent facade decorated capitals as well as so-called "head".

Gateway to the Abbey of Saint-Nicolas

The sculptures of the portal of the abbey of Saint-Nicolas Blasimon are typically Romanesque to the many plant motifs. Of the five arches of the portal are developed themes of the Lamb adored by angels and Virtues defeating Vices. Hunting scenes and symbolic struggles are also shown. This is one of the most finely carved portals of the Entre-Deux-Mers.

Séisme bordelais de l’Entre-deux-Mers du 10 août 1759

Alors que le séisme de Lisbonne qui détruisit la capitale portugaise en 1755 (et qui fut à l’origine de la célèbre controverse entre Voltaire et Rousseau sur la responsabilité de l’homme face aux risques naturels) est encore bien présent dans les esprits, le début du mois d’août 1759 est marqué dans le Bordelais par le plus fort séisme de son histoire.

« Nous eûmes (...) une secousse de tremblement
de terre, très vive ; sa durée fut courte, heureusement ;
pour peu qu’elle eut continué,
les effets en auroient esté funestes »

(Extrait d’une lettre du subdélégué de Blaye à l’intendant de Guyenne)

Le séisme du 10 août 1759 fait donc figure d’exception en Gironde, son épicentre étant,chose rare, localisé en plein pays de l’Entre-deux-Mers. Cependant, en 1759, c’est l’Auvergne et ses volcans qui sont montrés du doigt, preuve à l’appui, comme étant à l’origine du séisme : « Il paroissoit que son plus grand effort avoit suivi la direction de la Dordogne, ce qui prouveroit encore que le foyer devoit être dans les montagnes d’Auvergne, où la Dordogne prend sa source ».

A lire (en PDF) quatre pages complète sur cet évènement :
http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/seisme_bordeaux_def.pdf






Voûte de l’escalier du château de Rauzan

L'escalier en vis du château de Rauzan est recouvert d'une voûte en palmier à huit nervures. Quant à l'escalier, il est composé de marches monolithes, c’est-à-dire d’un seul tenant, de 2,30 mètres de longueur. Une main courante est creusée dans le mur. Son extrémité est ornée d’une tête d’oiseau sculptée. 

Ancienne mairie

La commune de Rauzan conserve un ancien bâtiment au rôle jadis important. 
La bâtisse située au cœur de Rauzan est longtemps restée un lieu incontournable de la commune. Ancien parquet de Rauzan, l’édifice abrite la mairie, avant que celle-ci ne s’installe dans le château Gillet.
Ce bâtiment d'architecture harmonieuse et sobre, est construit en pierre. Composé de trois niveaux, il possède un fronton semi-circulaire orné de denticules. Ce dernier est encadré par deux oculi qui créent une façade. 

Hôtel de ville de Rauzan

Parfaitement restaurée, la bâtisse qui abrite l’hôtel de ville de Rauzan date du XVIIIe siècle. 
À la fin du XVIIIe siècle, Claude Antoine Gillet, petit-fils d’un notaire royal de Rauzan, habite la propriété de ses ancêtres, dite propriété Chaumette. Celle-ci est divisée après son décès en plusieurs morceaux, dont le champ de foire.

Arnaud Gillet fait alors édifier un château vers 1862 sur une partie du terrain restant. Ses héritiers vendent cet édifice en 1893 à la commune qui décide d’y installer la mairie, alors à l’étroit dans le bâtiment vétuste de la place de la Halle. La taille du Château Gillet permet même d’implanter l’école de Rauzan à côté de la mairie.
En 1907, le neveu d’Arnaud Gillet, Delphin Malagrange, décide de léguer la totalité de ses biens à la commune. Une partie de cet argent sert alors à doter un campanile à la Mairie dès 1911.

Le Château Gillet est encore aujourd’hui coiffé de cet élément, comprenant une horloge qui sonne tous les quarts d’heure.


Sources : Jacques Gardelles, Le guide des châteaux de France: 33, Gironde, Hermé, Paris, 1985


L'ancienne poste de Rauzan

La commune de Rauzan abrite une ancienne maison dont l’architecture rappelle encore sa fonction première. 
En 1907, Delphin Malagrange, héritier de la famille Gillet et fervent Rauzannais, lègue la totalité de ses biens à la commune. La poste de la commune est ainsi construite à l’emplacement même de sa maison.
L'architecture de la bâtisse est sobre sans toutefois négliger l'aspect décoratif lié à la fonction originale de l'édifice. Sur deux niveaux, il comporte une façade effectivement finement ornée d'une sculpture décorative, agrémentée de motifs de volutes, de rinceaux et de guirlandes. Une large inscription sculptée au dessus du plus haut niveau indique la fonction du bâtiment. 

La ligne La Réole-Rauzan-Libourne

Arrivée de l'autobus "La Réole-Rauzan-Libourne" à Libourne.


Arrivée de l'autobus

Arrivée de l'autobus à Rauzan ?
Il se peut que ce soit La Réole.





Ruines du château

Les ruines de l'ancien château féodal.


Ancienne tour

Ancienne tour de Rauzan


Gravure

Gravure du château de Rauzan - ancienne-guyenne.